Alaa El Aswany
C'est un livre très critique sur l'Égypte, les politiques et les responsables de L'Islam. Et si c'est une vision générale de l'Islam actuel, il n'est pas sûr que cette religion puisse s'épanouir dans ce qu'elle a de meilleur, comme ont su faire les chrétiens depuis deux mille ans.
Le monde judéo-chrétien a vécu la restauration, la révolution, le siècle des lumières, et la révolution industrielle qui l'ont obligé à s'adapter, pendant que le monde arabe restait enfermé dans des régimes théocratiques, un islamisme féodal radical ou extrémiste et pourtant il est l'héritier d'une civilisation qui se traduit par exemple par le patrimoine arabo-berbère.
Nous sommes redevables du monde arabe pour toutes sortes d'inventions ou de découvertes, du temps de sa splendeur ce qui est la preuve de son génie et il faudrait sans doute longtemps pour qu'il se modernise, dans les consciences;
Mais ça ne veut rien dire d'être arabe, pas plus que d'être européen tellement il y a de différences entre les peuples et les nations.
L'avenir nous dira s'il y a des lendemains qui chantent
J'ai voulu en savoir plus sur le printemps arabe en Égypte en lisant le livre d'Alaa Al Aswany, l'écrivain arable le plus connu. Pendant longtemps les politiques ont cru pouvoir dominer et exploiter le peuple jusqu'au jour où en se rassemblant sur la place Tahrir au Caire, les manifestants ont pris conscience de leur force, ils ont retrouvé leur dignité au point d'obliger le président Moubarak à démissionner.
Le tragique de l'histoire c'est que les politiciens corrompus, les hommes d'affaires véreux, les policiers, les militaires et les religieux ont confisqué la révolution du peuple en utilisant pour garder leurs privilèges, tous les moyens possibles, torture, violence, viol, conditionnement psychologique, et campagne diffamatoire.
Les seuls espoirs qui leur restent c'est de voir que la révolution est en marche et que rien ne peut l'arrêter