Dans le désert du Hoggar, Éric se perd et risque de mourir de froid et de faim dans la montagne.
Un sentiment de paix, de bonheur et d'éternité l'envahit, c'est pour lui la révélation du divin.
Sauvé de justesse par son guide Touareg, c'est l'occasion d'une très belle page d'amitié entre deux hommes qui ne parlent même pas la même langue quand l'un est musulman et l'autre d'inspiration chrétienne, mais qui se comprennent parfaitement bien.
Ce qui est nouveau pour un homme agnostique rationaliste et philosophe de formation, c'est que la révélation lui ouvre les portes, de l'altérité et du respect de l'autre.
En même temps Abaybhur le guide marque son étonnement devant la culture de l'occident, lui qui vit en harmonie avec la nature, les chameaux, la flore et le climat. Sa science de la vie c'est de s'adapter à la chaleur, la sécheresse aux difficultés de toutes sortes dans un désert qui pour lui n'est pas si pauvre qu'il nous parait.
Et quand au bivouac il se retire pour prier il impressionne ses compagnons de route parce qu'il est vrai.
