Dostoïevski – L'idiot
09/07/2019
En relisant Dostoïevski nous découvrons l'âme russe. C'est comme le Petit Prince de Saint-Exupéry qui n'est pas seulement un beau conte pour enfant, mais un livre à lire au deuxième degré.
Les mouvements sociaux, les révolutions, et les évolutions de la société ont toujours été précédés par les artistes, les écrivains et les poètes. Il n'est donc pas étonnant que Gandhi ait été inspiré par les grands romanciers russes pour sa campagne de libération de l'Inde. L'évangile de Marc aurait aussi influencé Tolstoï, et Martin Luther King
Il y a dans l'âme russe un goût pour la fête jusque dans ses excès et un sentiment
religieux très fort.
Le Prince est un personnage ambigu qui passe pour un idiot, à la suite d'une grave maladie, mais il fait preuve d'une grande lucidité dans une société quia perdu ses repères, et devient une sorte de référence.
Fédor Dostoïevski fait dire à ses personnages tout ce qu'il a vécu, les questions qu'il se pose sur la vie, le mort, l'amour, la vie. Il s'exprime dans le style se son époque qu'il nous appartient de traduite en langage moderne tellement son analyse est pertinente, pour toute une pléiade d' écrivains il reste une source d'inspiration.
On ne reste pas insensible à lecture de Fiodor, il nous pose les vraies questions, libre à nous d'y répondre en fonction de notre culture et de, notre formation personnelle.
Notes de l'éditeur :
6 "Dostoïevski est croyant et même un peu fanatique : il y a en lui moins d'évangile que chez Tolstoï, mais plus de foi. Seulement les russes ont un Christ à leur mesure, un Christ russe.
7 Le roman russe accorde la place d'honneur aux rapports de l'individu avec lui-même ou avec Dieu (André Gide)
11 La place que tient le rêve dans le roman y introduit un élément de trouble et d'ambiguïté."