Paulo Coehlo nous fait revivre le rêve des Hippies. Ils ont voulu se libérer de leur éducation, de leur culture et des valeurs de leur époque pour s'enfermer dans des obligations qui ne les ont pas rendus plus libres.
Des cheveux longs, des fleurs sur la tête, des vêtements bariolés, le mépris de l'argent, des voyages au bout du monde, l'amour libre, les drogues de toute sorte, la musique, la recherche d'une spiritualité qui mélange Mahomet, Bouddha et Jésus mais surtout aller chercher au bout du monde d'Amsterdam à Piccadilly Circus et Katmandou ce qu'ils ont en eux.Il se dégage du livre de Coehlo un sentiment de tristesse, d'ennui et de gaspillage ce qui est le contraire du but recherché, mais peut-être que les Hippies ont ouvert la voie à l'évolution de la société;
Ils ont contribué à une remise en cause du monde occidental, sans apporter la solution mais mis en évidence ce qu'il fallait réformer.. Ce n'est déjà pas si mal.
La conclusion qui se dessine tout doucement c'est que la vraie liberté c'est l'obéissance au sens premier du terme.