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Sandro Veronesi - Terres rares
28/05/2020 15:30
Sandro Veronesi – Terres rares
Sandro Veronesi a su nous partager avec bonheur le sens de l'évangile de Marc..
"Terres rares" c'est très différent, l'histoire d'un homme qui a tout perdu et qui cherche à retrouver une vie normale – sans travail ni permis de conduire et de téléphone portable, abandonné par sa femme, coupé de ses enfants.
C'est toujours le thème qui revient, quel est le sens de la vie, qu'est-ce qui est important quand on n'a plus rien ? Peut-on vivre aujourd'hui sans tous ces gadgets qui nous paraissent indispensables;
C'est bien parce que Sandro a une écriture légère que son livre de 500 pages se lise si facilement, à travers toutes sortes de mésaventures, qui sont le contraire d'une aventure.
Quand il fait très chaud et que la Clim est en panne, quand il faut toujours se déplacer à pied, et qu'on a perdu les numéros de téléphone de ses amis, quand on n'a plus d'argent, comment peut-on vivre ?
C'est quand Pietro a retrouvé l'amour de sa jeunesse qu'il est sauvé.
Insensiblement Sandro nous renvoie à nos propres questions.
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Emma Becker - La Maison
08/05/2020 19:03
Emma Becker – La Maison
Justine une romancière, décide de travailler pendant deux ans dans un bordel, pour écrire un livre sur la condition des prostituées, une idée pour le moins singulière. Même s'il est incontestable que la prostitution puisse avoir un rôle social.
Un livre, trop long, ennuyeux, des scènes de sexe très crues, à la limite entre la scatologie et le sordide. Je voudrai bien savoir pourquoi la critique s'est enflammée pour ce livre
Malgré toutes ces réserves, c'est bien écrit Emma Becker serait mieux inspirée de mettre son talent au service d'une cause plus noble.
Quant à moi je bois mon vin dans des verres à vins, la bière dans des verres à bière, et mon cognac dans des verres à dégustation, et je me fiche pas mal des états d'âme du microcosme parisien.
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Les catholiques et le Covid 19
05/05/2020 10:28
Les cathos et le Covid 19
La foi des catholiques serait-elle si limitée qu'ils sont incapables de prier sans une messe dans leur église tous les dimanches.- une célébration qu'ils réclament sans attendre le 2 Juin.
Et quand l'état décrète des mesures de confinement pour sauvegarder des vies humaines, seraient-ils si peu respectueux de la vie.
A moins qu'ils soient conditionnés par quelques irresponsables assez irréductibles – les mêmes qui empêchent le pape François de réaliser l'aggiornamento de l'Église. Ils oublient qu'aujourd'hui les catholiques ne sont plus majoritaires dans la société pour pouvoir dicter leur loi.
Fort heureusement il y une grande majorité d'hommes et de femmes de bonne volonté qui marchent vers la lumière.
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Je suis un poète maudit
03/04/2020 11:12
Confiné dans ma cabane, un silence étrange s'est abattu sur la rue déserte, les avions sont rares dans le ciel, seuls les oiseaux échappent à la pandémie.
Si j'étais un vrai poète j'écrirai une belle page, mais tout ce que je sais faire c'est de sucer mon crayon en attendant l'inspiration. C'est une façon de parler car il y a longtemps que je n'écris plus avec un crayon.
Heureusement, Trump nous a promis la fin du Covid 19 pour Pâques. Un triste personnage, ce Trump il est atteint d'agueusie et il a perdu le goût de la vérité.
En France nous avons le professeur Raoult, un personnage haut en couleurs, épidémiologiste de réputation international.un rien mégalo, un look de rocker, une allure de biker et des cheveux comme Moïse, celui des tables de la loi.
Il ne veut plus parler à ses frères, mais s'adresser directement à Emmanuel Jupiter. Celui-ci s'est transformé en général d'armée, un peu timide dans son costume de première communion.
Nous imaginons le Professeur descendre de son arbre comme un druide dans sa grande robe blanche, armé d'une faucille en or pour éradiquer le virus
Et s'il brûle un peu, les étapes son apport est positif
Avec lui nous pouvons rejoindre Albert Einstein, le père de la relativité et de la non-existence que ce n'est pas grand-chose 4 ou 5 semaines de confinement à coté des 25 années des condamnés à la réclusion.

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La caverne de Platon
17/03/2020 16:19
Pour échapper à l'actualité du jour, le colib19, les migrants, les guerres et les violences ou tout simplement notre angoisse existentielle nous avons voulu nous réfugier dans une caverne.
Nous y entrons avec la lumière qui projette sur le sol une ombre de nous, gigantesque et effrayante .Il n'y a ni porte ni fenêtre qui puise être ouverte ou fermée.
Plus nous nous éloignons du bord en nous regroupant dans le fond de la caverne, plus notre ombre diminue et disparait jusqu'à que, nous soyons pleinement nous-mêmes.
En revisitant la caverne de Platon nous ne voulons pas du tout écrire un beau texte mais nous réaliser.
A la sortie nous avons voulu écrire une nouvelle page de notre vie dans la lumière.
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Sylvie Germain - A la table des hommes
21/02/2020 12:31
Les femmes du village ont découvert au lavoir le corps nu d'un jeune homme endormi et blessé. Elles marquent leur étonnement, le transportent dans une brouette pour le soigner et lui donnent à manger
Elles ne savent pas d'où il vient, il est affamé et ne parle pas; Il est peut-être né dans la forêt ou au paradis.
Mais il n'a pas mangé le fruit défendu de l'arbre de la connaissance et ne sait pas qu'il est nu.
Ghirzal l'accueille chez elle, elle l'habille, lui apprend à manger correctement et à parler, elle lui enseigne les bonnes manières pour qu'il s'intègre dans la société. Peut-être qu'il découvrira aussi le Logos, la parole de Dieu.
Quand les voyous du village le harcellent, il est obligé de fuir accompagné de Baldo, le Clown retraité et polyglotte qui a parcouru le monde.
Habitué à se déplacer à pied, il découvre la voiture, le bus, le train, les gares, la foule.
Avec nous il est étonné, du sens de la vie. obligé d'abandonner le village, Ghirzal et la corneille qui le suit partout.
Quand il vivait dans les bois, il était plus heureux, comme il est écrit d'Adam et Ève dans la bible.
Sera-t-il aussi heureux dans le monde des hommes. d'aujourd'hui ? C'est toute la question du bonheur qui est posée dans le style très particulier de Sylvie Germain, fabuleux et réaliste.
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L'insouciance
15/02/2020 14:23
Karine Tuil – L'insouciance.
- De la difficulté pour l'armée régulière de faire face au terrorisme des Talibans en Afghanistan
- De la difficulté pour le patron d'un groupe international de gérer trois divorces et une histoire d'amour qui se termine par un suicide.
- De la difficulté de lire un livre de 500 pages quand il n'y a pas d'espoir, que la vie n'a pas de sens, sans amitié et sans amour.
D'autres auteurs comme Jean-Christophe Rufin ou Ernest Hemingway ont traité les mêmes thèmes en apportant une touche personnelle plus optimiste, faite de la fraternité des hommes au combat et des histoires d'amour réussies
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Le bal des folles
04/02/2020 11:27
Victoria Mas – Le bal des folles
04/02/2020
Dans la deuxième moitié du 19°s. il n'état pas rare de voir des femmes internées abusivement à l'hôpital de la Salpêtrière par leurs père ou leurs frères.
Elle avaient cessé de plaire, elles dérangeaient et n'étaient pas conformes aux convenances sociales. Obligées de vivre avec de vraies folles elles formaient avec elles une communauté d'une fraternité toute relative. Prises en charge par une équipe d'infirmières et de médecins de qualité elles devenaient complètement dépendantes, ayant perdu tout sens de responsabilité ou d'initiative personnelle – une sorte de confort moral qui les détruisait.
Le docteur Charcot qui connaissait très bien ses dossiers faisait ce qu'il pouvait mais il était bien obligé de constater que c'est la société qui était malade, plus que les pensionnaires de son hôpital, pour accepter de tels agissements.
La question c'est de savoir si aujourd'hui nous ne sommes pas installés dans une autre forme de dépendance, à tous les niveaux. Les médias, le politiquement correcte, l'abus de tranquillisants, les traitements psychiatriques etc.
Tous les ans l'hôpital organisait le Bal des folles. Les pensionnaires étaient invitées à se déguiser et se masquer. Voir les folles qui dansent et se déhanchent jusqu'à tombées en crise, c'était la distraction du microcosme parisien
Le haut-Paris disposait de son carton d'invitation : "Vous êtes cordialement invités au bal de la mi-carême qui aura lieu le 18 mars 1885 à l'hôpital de la Salpêtrière"
Distraire les malades internés pour longtemps c'est bien, en faire un divertissement pour le microcosme parisien c'est troublant.
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Véronika décide de mourir
17/01/2020 11:17
Paul Coelho – Veronika décide de mourir 17-janv.-20 Les parents de Paul Coehlo l'avaient fait interner en asile psychiatrique par trois fois, pour le dissuader de vouloir être écrivain, ils auraient voulu qu'il soit ingénieur. Malgré tout il avait fait une carrière brillante dans le monde des lettres.
Conscients de leur erreur les parents s'étaient fortement culpabilisés et pour ne pas les accabler il avait voulu attendre leur mort pour régler son compte avec l'hôpital psychiatrique, un monde dur, cruel, impitoyable :
- Les médecins, les infirmières, les actionnaires, les financiers
- Les fous ne sont pas vraiment fous, mais tout simplement différents
- L'hôpital est le seul lieu où ils peuvent vivre leurs fantasmes sans être dérangés dans un confort dont ils sont prisonniers.
- Nous sommes tous un peu fous, fous de Dieu, fous d'amour, fous de voyages etc., et quand notre grain de folie devient obsessionnel nous sommes sur la pente dangereuse.
Ce qui peut nous emmener vers la folie c'est de ne pas laisser vivre nos désirs, nos passions, le meilleur de nous –mêmes – trop conformes à la société notre vie n'a plus de sens et nous n'existons plus pleinement C'est ce qui nous rend vulnérables à toutes sortes de déséquilibres. Si Coelho raconte son histoire, il touche un peu la nôtre, c'est une invitation à réfléchir.
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Clandestin
29/12/2019 14:58
Eliette Abecassis. Clandestin
25 décembre 2019
Un livre très curieux, c'est la rencontre entre un migrant et une jeune femme brillante, mais perdue. Elle tente d'échapper à l'influence d'un fonctionnaire ambitieux avec qui elle vit et ne sait comment gérer le sentiment amoureux pour le migrant qu'elle a sauvé de la police
Dans son mal-être, un enfant lui prend la main dans la rue, elle ne sait pas trop quoi en faire, jusqu'à ce que ses parents-aveugles le retrouvent.
De la difficulté d'un fonctionnaire trop soucieux de son pouvoir mais qui a le cœur sec, d'un migrant amoureux trop blessé par la vie pour déclarer ses sentiments, et d'une femme qui découvre l'amour.
Nous ne pouvons pas nous défendre de nous retrouver dans l'histoire de ces trois personnes. Il faut bien admettre que nous ne savons pas toujours exprimer nos sentiments, pas plus que prendre la main secourable qui nous est tendue et encore moins faire vibrer le meilleur qui est en nous..
Eliette Abecassis, explore le sentiment amoureux et le vertige de la rencontre.
jean.leclercq2@free.fr
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